Le long métrage de science-fiction teinté de fable écologique a récolté plus de 350 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et quelque 670 millions dans le reste du monde, a indiqué Chad Hartigan, analyste de cette entreprise basée à Los Angeles (Californie).
«Jamais aucun film n'avait aussi rapidement atteint le cap du milliard de dollars», a-t-il dit, précisant que les prévisions laissent penser qu'il pourrait remporter jusqu'à quatre milliards de dollars.
Avatar, peut-être le film le plus cher de l'histoire avec un coût estimé entre 300 et 500 millions de dollars, est désormais le troisième long-métrage en termes de recettes, après Titanic, également de James Cameron, et le troisième épisode du Seigneur des anneaux, Le retour du roi, a souligné M. Hartigan.
Douze ans après la réussite planétaire de Titanic qui avait raflé 11 Oscars et rapporté 1,8 milliard de dollars, un record absolu de recettes au niveau mondial, le réalisateur canadien affole donc une nouvelle fois les cadrans du box-office avec ce projet qu'il avait en tête depuis 1995.
«On s'attendait à ce que (le film) enregistre de bons résultats, mais pas à ce point», a admis l'expert, estimant que désormais, «il semble ne plus y avoir de limite» à son succès.
Film aux images de synthèse d'une richesse inédite, Avatar met en scène Jake, un «ex-Marine» paraplégique, qui est envoyé sur Pandora, une planète peuplée d'êtres à la peau bleue, les Na'vis, auxquels les humains veulent dérober un précieux minerai. Contre l'avis de Grace, qui dirige la mission, Jake remplace au pied levé son frère jumeau mort, devenant un «avatar», mi-Na'vi mi-humain. Sur Pandora, il rencontre l'intrépide guerrière Neytiri et découvre, fasciné, la vie des Na'vis, en totale osmose avec leur environnement.
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