lundi 6 décembre 2010

330,1 millions $ pour Harry Potter en une fin de semaine

Le dernier film de la série Harry Potter a pris la tête du box-office mondial en engrangeant 330,1 millions de dollars dans le monde au cours du week-end suivant sa sortie, a indiqué dimanche le studio Warner Brothers dans un communiqué.

Les reliques de la mort, première partie du dernier volet de la série des aventures du jeune sorcier, a généré 125,1 millions de dollars de recettes rien qu'aux Etats-Unis, et 205 millions à l'international.

Le nouveau film dépasse ainsi de 22 % la performance du précédent, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, lors de son premier week-end de projections en salles (102,6 millions de dollars).

Le long métrage a battu le record du meilleur week-end pour un film au Royaume-Uni avec 17,5 millions de livres (28 millions de dollars), et celui du meilleur week-end d'ouverture de la série en Australie (15 millions de dollars) et en Russie (12 millions).

Le film bat aussi le record d'ouverture pour un film dans les salles Imax, avec un total de 16,6 millions de dollars récoltés ce week-end: 12,4 millions de dollars dans 239 sites en Amérique du Nord et 4,2 millions de dollars sur 101 écrans à l'international.

«C'est vraiment un film phénomène et c'est seulement le début pour l'avant-dernière sortie de la série. (...) Nous nous attendons à ce que ce succès dure pendant toute la saison des fêtes et au-delà», a commenté Dan Fellman, directeur des sorties aux Etats-Unis.

Warner Brothers rappelle que les six épisodes déjà sortis de la série ont engrangé un total de 5,4 milliards de dollars dans le monde à ce jour et les débuts réussis des Reliques de la mort assure à Harry Potter «une place dans l'histoire du cinéma».

Agence France-Presse

jeudi 25 novembre 2010

Huit films en lice pour le prix Louis-Delluc

Huit films sont en lice pour le prix Louis-Delluc qui sera décerné le 17 décembre prochain, selon un communiqué rendu public mercredi par les organisateurs.

Créé en 1937 et surnommé le «Goncourt du cinéma», le prix Louis-Delluc récompense le meilleur film français de l'année. Il doit son nom à Louis Delluc, cinéaste et écrivain.


L'an dernier, le prix avait été attribué à Un prophète de Jacques Audiard.


La liste des films retenus par le jury inclut Carlos (version longue) d'Olivier Assayas, Des filles en noir de Jean-Paul Civeyrac, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz, La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier, The Ghost Writer de Roman Polanski, Tournée de Mathieu Amalric et White Material de Claire Denis.


Six films ont par ailleurs été sélectionnés par le jury pour le Prix Louis-Delluc du premier film, soit Belle épine de Rebecca Zlotowski, Domaine de Patrick Chiha, Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar, Une exécution ordinaire de Marc Dugain, Un poison violent de Katell Quillévéré et La vie au ranch de Sophie Letourneur.


Associated Press
Paris

mercredi 13 octobre 2010

Le film d'Angelina Jolie ne pourra être tourné en Bosnie

Les autorités bosniaques ont annulé mercredi l'autorisation de tournage d'un film réalisé par Angelina Jolie, une histoire d'amour pendant la guerre en Bosnie, à la suite de la protestation d'une association de femmes violées pendant le conflit, selon la radio nationale (BHR1).

Le ministre de la Culture de la Fédération croato-musulmane (l'une des deux entités de Bosnie), Gavrilo Grahovac, est revenu sur une décision prise préalablement par son ministère, autorisant l'équipe du film à tourner des scènes dans la région de Sarajevo et de Zenica (centre).


Selon la presse bosniaque, le film porterait sur une histoire d'amour entre une Musulmane violée et son bourreau, un Serbe.


«Ils ne disposent plus de l'autorisation de tourner le film en Bosnie-Herzégovine. Ils l'auront s'ils nous font parvenir le scénario avec une histoire qui ne sera pas celle qu'on connaît aujourd'hui, d'après ce que nous ont raconté des gens ayant lu le scénario», a déclaré M. Grahovac.


Selon le magazine Variety toutefois, le film porte simplement sur une histoire d'amour entre un Serbe et une Bosniaque au début de la guerre et l'influence du conflit sur leur relation.


Selon une actrice bosniaque, Zana Marjanovic, engagée pour interpréter le rôle principal, il s'agit d'une «histoire d'amour qui se passe pendant la guerre en Bosnie» et qui «ne fait pas la promotion d'opinions politiques».


«Nous ne pourrons pas empêcher que le film soit tourné ailleurs, mais nous pouvons au moins exprimer notre réprobation devant le tournage d'un film qui ne raconte pas la vérité et qui blesse un grand nombre de victimes», a ajouté M. Grahovac.


L'actrice américaine est déjà en train de tourner son premier film en qualité de réalisatrice en Hongrie, et entendait poursuivre le tournage en novembre en Bosnie.


«C'est une histoire mensongère. Parmi les milliers de témoignages de femmes violées pendant la guerre, il n'existe pas un seul qui raconte une histoire d'amour entre la victime et son bourreau», s'est exclamée Bakira Hasecic, présidente de l'association Femmes victimes de la guerre de Sarajevo, interrogée par l'AFP.


«Nous ne permettrons pas qu'on avilisse notre peine», a-t-elle ajouté.


Agence France-Presse
Sarajevo

mardi 27 juillet 2010

Plusieurs tournages américains à Paris cet été

Avantages fiscaux à la clé, Paris fait plus que jamais recette cet été puisque les Américains Woody Allen, Martin Scorsese et Madonna posent cet été leur caméra dans la capitale française lors d'une bonne saison où une vingtaine de longs métrages seront tournés.

«Après le ralentissement d'activité observé l'an dernier et début 2010, Paris voit s'épanouir cet été un grand nombre de tournages dans ses rues», se félicite Michel Gomez, qui pilote la Mission cinéma de la Ville de Paris.


En 2009, seul le Britannique Christopher Nolan avait profité de la belle saison pour tourner pendant une semaine une scène emblématique du thriller américain Inception avec Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard, actuellement en salles, à Paris.


Cet été trois projets venus de l'autre côté de l'Atlantique y seront tournés.


En s'installant pour sept semaines, jusqu'à fin août, dans la capitale pour filmer Midnight in Paris - qui réunit Marion Cotillard, Owen Wilson et un second rôle ultra-médiatisé, Carla Bruni-Sarkozy -, Woody Allen a donné le ton. Une équipe quasi 100 % française tourne cette comédie romantique en costumes des années 20, où la vie d'un couple est bouleversée par un voyage à Paris.


Le mois prochain, Martin Scorsese filmera pendant dix jours The invention of Hugo Cabret adapté du roman éponyme de Brian Selznick, où un jeune orphelin vit dans une gare et héberge un automate.


«Ces films d'époque nécessitent une intervention sur la voie publique pour modifier le mobilier urbain, enlever le marquage au sol, les panneaux», explique Sophie Boudon Vanhille, de la Mission cinéma.


Mis en place fin 2009, le crédit d'impôt international - qui s'étend à 20 % des dépenses de production réalisées en France, jusqu'à un plafond de 4 millions d'euros - a été décisif pour attirer ces tournages.


À ce jour 22 productions, séries télé comprises, en ont bénéficié, ce qui représente 330 jours de tournage et 100 millions d'euros de dépenses.


Selon Thierry de Segonzac qui dirige la Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (Ficam), le crédit d'impôt génèrera rapidement «plus de 200 millions d'euros de dépenses par an».


«Pour les films en prises de vues réelles, le crédit d'impôt a pleinement atteint son objectif : générer de l'activité économique, et permettre aux cinéastes étrangers de filmer la France en France et non plus de la simuler ailleurs», explique à l'AFP Franck Priot, délégué général adjoint de Film France, une structure qui assiste les productions étrangères dans l'Hexagone.


«Non seulement on tourne davantage de films en France, mais la durée de leurs tournages s'allonge», note-t-il.


Et, fait rarissime, le studio américain Paramount a confié tous les effets spéciaux de son blockbuster Thor, signé par Kenneth Branagh et tiré d'un des célèbres comic books de Marvel, à la société française Buf.


De même, quatre films d'animations, dont Despicable Me, en salles le 13 octobre, ont ainsi pu être réalisés en France.


«Nous avons en France des stars internationales, des équipes mondialement reconnues, un pays qui fascine toute la planète, une tradition d'accueil des cinéastes qu'incarne le Festival de Cannes, des studios d'effets spéciaux et d'animation du niveau de ceux de Pixar ou DreamWorks. Il nous manque de grands studios intégrés comme ceux de Pinewood à Londres ou Babelsberg à Berlin», estime M. Briot.


Un manque que la Cité du cinéma projetée par Luc Besson en Seine-St-Denis, banlieue défavorisée de l'est parisien, vise à combler.


Agence France-Presse
Paris

samedi 10 juillet 2010

Avatar: plainte pour plagiat en Chine


Un tribunal de Pékin va examiner une plainte déposée par un Chinois qui accuse James Cameron, le réalisateur d'Avatar, d'avoir plagié un de ses livres pour bâtir le scénario du film le plus lucratif de l'histoire du cinéma, a annoncé samedi un quotidien officiel chinois.


Après un premier rejet de la plainte en mars pour insuffisance de preuves, le tribunal a accepté d'examiner la requête de Zhou Shaomou après sa décision de ne plus réclamer 147 millions de dollars de dommages et intérêts, a indiqué le China Daily citant l'auteur.


Avatar, le film phénomène de James Cameron, a rapporté 2,7 milliards de dollars de recette depuis sa sortie fin 2009.


«On m'a demandé de me présenter devant le tribunal lundi pour fournir plus de preuves», a déclaré au journal M. Zhou, sans donner plus de détails sur la nature de ces preuves.


Selon le quotidien, la plainte pourrait être examinée d'ici six mois.


«En raison de la nationalité étrangère des accusés et des sociétés mises en cause, cela prendra du temps d'envoyer la mise en accusation par les voies diplomatiques», a expliqué au journal un magistrat chinois, Lu Yao.


Outre M. Cameron, M. Zhou poursuit la société américaine 20th Century Fox Corporation, deux distributeurs chinois ainsi que le cinéma où il a vu le film.


Selon lui, l'intrigue d'Avatar, fresque futuriste en 3D qui raconte l'histoire d'un ex-marine paraplégique envoyé sur la planète Pandora, peuplée d'êtres à la peau bleue, est similaire à celle d'un roman qu'il a publié à 1997.


Le livre, intitulé «La légende du corbeau bleu», est paru en feuilleton sur deux sites internet chinois en 1999, selon des médias chinois.


Le site officiel du film américain indique cependant que James Cameron avait commencé à élaborer son scénario il y a quinze ans, c'est-à-dire avant que le roman de M. Zhou ne soit achevé.


Avatar a connu un énorme succès en Chine, enregistrant une recette record dans ce pays depuis sa sortie en début d'année.


Agence France-Presse Pékin

dimanche 4 juillet 2010

Andrew Garfield sera le nouveau Spiderman

Le studio Columbia Pictures a choisi le jeune acteur américain Andrew Garfield pour reprendre le rôle-titre de Spiderman dans le prochain épisode des aventures du super-héros, a annoncé jeudi la Columbia.

Les spéculations allaient bon train depuis plusieurs mois sur l'identité du nouveau Peter Parker - M. Tout-le-monde le jour, Spiderman la nuit - qui aura la lourde tâche de faire oublier Tobey Maguire, qui avait prêté ses traits à l'homme-araignée dans les trois premiers épisodes de la franchise.


Andrew Garfield, 26 ans, qui a commencé sa carrière au théâtre, avait été révélé dans le film britannique Boy A (2007), dans lequel il interprétait le rôle d'un jeune ex-prisonnier essayant de se réinsérer dans la société.


On a pu également le voir dans Lions and Lambs de Robert Redford (2007) ou L'Imaginarium du docteur Parnassus de Terry Gilliam. Il sera à l'automne à l'affiche de The Social Network, un film sur la naissance et le développement du site Facebook, signé David Fincher.


La Columbia avait surpris Hollywood en janvier en annonçant qu'elle se séparait de Tobey Maguire et du réalisateur Sam Raimi, artisans de l'énorme succès des trois premiers épisodes (2,5 milliards de dollars de recettes dans le monde), leur préférant une nouvelle équipe.


Le prochain Spiderman sera réalisé par le réalisateur de (500) jours ensemble, Marc Webb, sur un scénario de James Vanderbilt, qui devrait reprendre l'histoire de Peter Parker à ses débuts.


Le film sortira aux Etats-Unis à l'été 2012.

Agence France-Presse Los Angeles

Les vampires de Twilight s'envolent en tête du box-office

Le troisième opus de la série fantastique Twilight s'est propulsé sans surprise en tête du box-office nord-américain avec 69 millions de dollars de recettes sur le week-end, selon des chiffres provisoires publiés dimanche par la société Exhibitor Relations.

Twilight 3: Hesitation, où un vampire sexy et son rival loup-garou se disputent le coeur d'une lycéenne, est la troisième adaptation d'une saga littéraire qui a déjà rapporté un milliard de dollars au cinéma. Le tournage du dernier volet, Twilight 4 : Révélation doit démarrer à la fin de l'année.

Une autre nouveauté, le film d'action The Last Airbender, s'impose à la deuxième place avec 40,6 millions.

Toy Story 3 est relégué en troisième position (30 millions). Le film d'animation en 3D signé Disney-Pixar a amassé 289 millions en trois semaines.

Grown Ups, une comédie dans laquelle Adam Sandler et Chris Rock se retrouvent 30 ans après avoir obtenu leur diplôme, chute de la deuxième à la quatrième place avec 18,5 millions de dollars.

Knight and Day, où Tom Cruise et Cameron Diaz font la paire, perd aussi deux places pour finir cinquième avec 10,2 millions.

Le remake de Karate Kid tombe en sixième position avec 8 millions (151,5 millions au total). Le long métrage est un remake du film culte de 1984, avec cette fois-ci Jackie Chan dans le rôle du professeur de kung-fu, et le jeune Jaden Smith, fils de Will Smith, dans celui de son élève.

The A-Team, inspiré de la série américaine culte, recule à la septième place (3 millions de dollars).

La comédie Get Him to the Greek, qui raconte l'histoire d'un stagiaire chargé d'escorter un rocker de Londres à Los Angeles, est reléguée en huitième position avec 1,1 million.

L'ogre vert de Shrek 4, Il était une fin est neuvième avec 799 000 dollars, après 7 semaines sur les écrans (232,5 millions au total).

Cyrus, une comédie sur une aventure sentimentale compliquée par la relation fusionnelle d'une mère et son fils, clôt le classement avec 770 000 dollars.

Agence France-Presse Los Angeles

dimanche 27 juin 2010

Toy Story 3 solidement installé à la tête du box-office

Le troisième épisode de la série des films d'animation Toy Story est pour la deuxième semaine en tête du box-office nord-américain avec 59 millions de dollars de recettes sur le week-end, selon des chiffres provisoires publiés dimanche par la société Exhibitor Relations.

Dans Toy Story 3, présenté en 3D, les deux héros jouets de la série, «Woody le cow-boy» et «Buzz l'Eclair», doivent affronter l'impensable: le départ d'Andy, le petit garçon du premier épisode (1995), à l'université!

Depuis sa sortie, le film d'animation Disney-Pixar a amassé 226,5 millions de dollars.

Copains pour toujours, une comédie dans laquelle Adam Sandler et Chris Rock se retrouvent 30 ans après avoir obtenu leur diplôme, se classe deuxième dès sa première semaine d'exploitation avec 41 millions de dollars.

Sur la troisième marche du podium, également une nouveauté: Knight and Day où Tom Cruise et Cameron Diaz font la paire. Le film de James Mangold s'adjuge 20,5 millions sur le week-end.

Le remake de Karate Kid perd deux places et tombe en quatrième position avec 15,4 millions de dollars engrangés sur le week-end (135,6 millions au total). Le long métrage est un remake du film culte de 1984, avec cette fois-ci Jackie Chan dans le rôle du professeur de kung-fu, et le jeune Jaden Smith, fils de Will Smith, dans celui de son élève.

L'Agence tout risque a beau montrer les muscles, elle chute de la troisième à la cinquième place avec 6 millions récoltés depuis vendredi (62,8 millions de dollars au total).

La comédie American trip, qui raconte l'histoire d'un jeune stagiaire chargé d'escorter un rocker de Londres à Los Angeles, fait également moins bien que la semaine précédente. Elle arrive sixième avec trois millions de dollars de recettes sur le week-end (54,4 millions en tout).

L'ogre de Shrek 4, Il était une fin, est septième avec 2,8 millions de dollars cette semaine (229,3 millions au total).

À la huitième place, Prince of Persia: les sables du temps, un film adapté de la série de jeux vidéo avec Jake Gyllenhaal, récolte 2,8 millions, suivi de la comédie romantique d'espionnage Kiss & Kill, avec Ashton Kutcher, Katherine Heigl et Tom Selleck (2 millions sur le week-end).

Jonah Hex ferme la marche avec 1,6 million de dollars sur le week-end (9,1 millions au total).

Agence France-Presse

vendredi 25 juin 2010

Disney adapte le super-héros Dr. Strange au cinéma

Les studios Disney ont engagé Thomas Donnelly et Joshua Oppenheimer pour imaginer la transposition à l'écran des aventures du héros de bande dessinée Dr. Strange, révèle le site spécialisé Deadline.com.

La paire de scénaristes, derrière Sahara, explorera les différentes facettes du personnage créé par Stan Lee et Steve Ditko en 1963 chez Marvel. Cas à part dans la mythologie de l'éditeur, Dr. Strange est un ancien neurochirurgien talentueux mais égoïste qui devient sorcier après avoir perdu l'usage de ses mains.

Scénaristes demandés, Thomas Donnelly et Joshua Oppenheimer ont signé l'intrigue d'un remake de Conan le barbare que Marcus Nispel dirige actuellement. Le duo travaille aussi sur l'adaptation cinématographique du jeu vidéo d'aventure Uncharted.

Passé chez les studios Columbia Pictures, Dimension Films ou encore Paramount, le projet Dr. Strange se concrétise finalement chez Disney. La firme de Burbank avait mis la main sur l'ensemble des personnages Marvel l'été dernier en rachetant l'éditeur pour quatre milliards de dollars.

L'accord n'inclut toutefois pas les super-héros déjà accordés à d'autres studios à l'image des X-Men, de Daredevil et des 4 Fantastiques chez la Fox ou encore Spider-Man chez Sony. Paramount, qui dispose d'un accord de distribution avec Marvel, distribuera Thor, Captain America et The Avengers. Ceci avant que Walt Disney Company ne reprenne la main.


Relaxnews

dimanche 13 juin 2010

Karaté Kid terrasse Shrek

Le jeune Karate Kid a ravi à l'ogre vert Shrek la tête du box-office nord-américain cette semaine pour son premier week-end de présence dans les salles, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.

Le remake de ce film culte de 1984, avec cette fois-ci Jackie Chan dans le rôle du professeur de karaté, empoche 56 millions de dollars pour ses trois premiers jours à l'écran.

En deuxième place, un autre remake, L'Agence tout risque et sa fine équipe de spécialistes d'une unité d'élite de l'armée américaine raflent 26 millions de dollars à son entrée au box-office.

Shrek 4, Il était une fin tombe à la troisième place avec 15,8 millions de dollars de recettes. Mais l'ogre aura tout de même réussi à engranger jusqu'à présent plus de 210 millions de dollars.

American trip, passe de la deuxième à la quatrième place avec 10 millions de dollars après son deuxième week-end de présence. Cette comédie avec des acteurs peu connus raconte l'histoire d'un jeune stagiaire chargé d'escorter de Londres à Los Angeles un rocker aussi célèbre que turbulent. Le voyage ne sera pas de tout repos.

Prince of Persia: les sables du temps, un film adapté de la série de jeux vidéo avec Jake Gyllenhaal et Ben Kingsley récolte 6,58 millions de dollars et descend de la quatrième à la sixième place, suivi de la comédie familiale Marmaduke (6 millions de dollars).

Sex and the City 2, deuxième opus au grand écran d'une série télévisée à succès descend à la huitième place avec 5,53 millions de dollars recette cette semaine.

Les 9e et 10e rangs sont occupés cette semaine par Iron Man 2 (4,55 millions de dollars) et le film de science-fiction Splice, avec Adrien Brody, sur les manipulations génétiques et la création d'êtres hybrides (2,86 millions de dollars).

Agence France-Presse
Los Angeles

vendredi 11 juin 2010

Le quatrième opus de Twilight divisé en deux

L'entreprise Summit Entertainment a annoncé tôt ce matin que le quatrième chapitre filmé de la série Twilight (Révélation) sera finalement divisé en deux films.

D'aucun s'attendaient depuis un bon moment déjà à ce que les producteurs du film prennent une telle décision.


Les deux films seront réalisés par Bill Condon (Dreamgirls). La sortie en salle du premier volet est toujours prévue le 18 novembre 2011 aux États-Unis. On ne sait pas cependant à quel moment la première partie de ce quatrième chapitre se terminera ni la date précise du tournage du seconde chapitre.


Plusieurs États américains tentent d'attirer l'équipe de tournage sur leur territoire. Une bonne partie de Twilight a jusqu'à maintenant été tourné à Vancouver.


Au Québec, le troisième volet de la série, Hésitation, sera en salle et dans certains cinémas Imax le 30 juin.


André Duchesne
La Presse


jeudi 27 mai 2010

La maison d'Amityville mise en vente

La maison de style colonial hollandais qui tenait le premier rôle dans le film d'horreur The Amityville Horror est sur le marché de l'immobilier depuis lundi. L'annonce ne précise pas si fantômes et succubes sont inclus dans le prix de vente, fixé à 1,15 million $US.

Cette demeure de six chambres à coucher était déjà tristement célèbre localement avant même d'être filmée pour le film d'horreur de 1979, qui lui apporta une renommée mondiale et une nomination aux Oscars.

Le film était inspiré de l'histoire vraie de la famille Lutz, qui a vécu sur place un mois pendant l'hiver 1975 et avait dit avoir été témoin d'une activité paranormale traumatisante.

Avant eux, la même maison avait été habitée par les DeFeo dont les six membres furent assassinés la même nuit par leur aîné, Ronald Jr, qui a été jugé coupable des six meurtres.

Un livre et plusieurs films ont été tirés de cette histoire vraie, avec plusieurs degrés dans l'horreur, des poltergeists aux revenants, en passant par le Diable en personne.

La maison, située sur l'île de Long Island, est régulièrement visitée par des fans et des curieux, notamment lors de la fête de l'Halloween.

Associated Press Amityville

lundi 3 mai 2010

Un artwork de Derrière les murs

Voci un artwork de Derrière les murs, qui est le premier film français produit en 3D, réalisé par Julien Lacombe et Pascal Sid.

Avec dans la distribution Amira Casar, Grégori Derangère, François Berléand et Michel Aumont, l'histoire se déroule durant l'hiver de l'année1922. Une jeune romancière en panne d'inspiration du nom de Nicole, décide de s'isoler à la campagne pour écrire son prochain roman. Quand la jeune femme découvre une salle condamnée au sous-sol de la maison, elle se met à écrire avec une troublante facilité. Mais après peu de temps, des visions et des cauchemars commencent à se manifester tandis que de mystérieuses disparitions de petites filles sèment le trouble dans le village...

mardi 30 mars 2010

Alice au pays des merveilles: la critique!

Il est fort à parier que les fans de la première heure du duo Depp / Burton (ahhhhh Edward aux mains d'argent) vont tomber à bras raccourci sur cette septième collaboration (et la quatrième d'affilée) entre les deux hommes. Il est évident que le couple s'essouffle méchamment entre un Johnny qui en fait des tonnes et un Tim qui maquille tout cela (figures et décors) de plus en plus outrageusement comme s'il voulait atténuer justement le jeu de son poulain qu'il ne semble plus tenir. Et pourtant même ici il subsiste des fulgurances, des zones et des espaces-temps de sobriété dont le crédit en revient surtout à Mia Wasikowska (magnifique inspiration de l'avoir choisi), la Alice du titre qui arrive à adoucir, de par sa prestation toute en retenue, l'exubérance parfois intenable (voulue c'est une évidence) du chapelier fou.

Heureusement d'ailleurs que le film de Burton suit sans discontinuer les périples de sa jeune héroïne, adaptant en cela librement deux livres de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, ce qui lui permet de reléguer quasiment le personnage de Johnny Depp au second plan. Ce qui compte en fait c'est d'arriver à donner une cohérence à ces deux livres/histoires qui n'en demandaient pas tant. Il s'agit en effet ici du second écueil majeur d'un film qui pour le coup est certainement moins « couillu » que l'animation produite dans les années 50 par Disney. La faute surtout à une fin amenée d'une façon tellement plate, évidente et sans convictions que cela à en devient gênant. Un Paradoxe typiquement burtonien pour un homme qui s'est fait « jeté » de chez Disney en 1984 pour son côté « non corporate ».


Reste que le génie visuel de Burton est intact (à défaut d'être innovant ou surprenant). La palette chromatique est extraordinaire et prouve à quel point il a digéré le passage au tout numérique beaucoup mieux que la plupart des cinéastes de sa génération. On appréciera aussi la façon dont Burton appréhende son bestiaire fait de personnages de chair et de sang tous transformés en icônes digitales boursouflées (La Reine Rouge jouée par Helena Bonham Carter aussi irritante qu'attachante), dédoublées (Matt Lucas jouant à la fois Tweedledee et Tweedledum), purifiées (la belle Anne Hathaway en reine Blanche) ... Le tout donne le vertige mais aussi une sensation d'unité dans l'action et les envies propres du bonhomme à rattacher le tout à ses propres obsessions visuelles récurrentes depuis Pee Wee Big Adventure.


On regrettera toutefois le passage en 3D (au plaquage serait-on plus tenté de préciser) alors que le film a été pensé en 2D. Cela ne lui apporte rien. Pire il fait reculer le procédé de quelques années quand la chose n'était là que pour en mettre plein la vue façon Destination finale 4...


Si Alice au pays des merveilles semblait sur le papier parfaitement coller à l'univers burtonien, il est malheureusement patent que le passage à l'acte manque de souffle et d'inspirations nouvelles. On ne peut évidemment pas accuser Burton d'être en roue libre tant on sait que cette adaptation lui tenait à cœur. Et c'est d'ailleurs bien grâce à cette énergie communicative que le film se sauve in extremis du marasme poli. Peut-être sous la caméra d'un jeune premier aurait-on crié au génie ou tu du moins à la révélation de l'année. Avec Burton forcément on est plus exigeant !

lundi 29 mars 2010

Box-office USA du 26 au 28 mars 2010

Dragons prend la tête du box-office américain même si le démarrage n'est pas tonitruant.

1. Dragons (Nouv.) (4 055 salles) : 43 300 000 $ (43 300 000 $)
2. Alice au Pays des Merveilles (sem 4) (3 384 salles) : 17 300 000 $ (-49%) (293 100 000 $)
3. Hot Tub Time Machine (Nouv.) (2 754 salles) : 13 650 000 $ (13 650 000 $)
4. The Bounty Hunter, le chasseur de primes (sem 2) (3 074 salles) : 12 400 000 $ (-40%) (38 812 000 $)
5. Diary of a Wimpy Kid (sem 2) (3 083 salles) : 10 000 000 $ (-55%) (35 776 000 $)
6. Trop belle ! (sem 3) (2 432 salles) : 3 526 000 $ (-39%) (25 601 000 $)
7. Green Zone (sem 3) (2 557 salles) : 3 350 000 $ (-45%) (30 440 000 $)
8. Shutter Island (sem 6) (2 123 salles) : 3 175 000 $ (-33%) (120 600 000 $)
9. Repo Men(sem 2) (2 519 salles) : 3 048 000 $ (-50%) (11 342 000 $)
10. Our family wedding (sem 3) (1 132 salles) : 2 200 000 $ (-41%) (16 785 000 $)

Les Promesses de l'ombre 2?

Sur le point de rempiler ensemble sur The Talking Cure, le réalisateur David Cronenberg et le comédien Viggo Mortensen réfléchissent déjà à une quatrième collaboration. Quatrième et pas des moindres puisqu'on parle d'une suite aux Promesses de l'ombre.

Producteur de l'original, Paul Webster confirme que Steve Knight s'attèle en ce moment même pour continuer la mission d'infiltration de l'agent Nikolaï dans la mafia russe londonienne. Sous quelle forme ? Il est encore trop tôt pour le dire.

Une séquelle est-elle forcément utile ? Non mais si Cronenberg donne son consentement pour repasser derrière la caméra, c'est que le projet ne peut pas être si inintéressant qu'il pourrait l'être en d'autres mains.

La production pourrait démarrer l'hiver prochain.

mercredi 10 mars 2010

Les Oscars 2010

Voici les grands gagnants du gala des oscars 2010

Meilleur film : The Hurt Locker
Meilleure actrice : Sandra Bullock (The Blind Side)
Meilleur acteur : Jeff Bridges (Crazy Heart)
Meilleure réalisation : Kathryn Bigelow
Meilleur acteur dans un second rôle : Christoph Waltz (Inglourious Basterds)
Meilleure actrice dans un second rôle : Mo'Nique (Precious)
Meilleur film d'animation : Up
Meilleur scénario original : The Hurt Locker
Meilleur scénario adapté : Precious: Based on The Novel Push by Sapphire
Meilleure direction artistique : Avatar
Meilleurs costumes : The Young Victoria
Meilleur son : The Hurt Locker
Meilleur maquillage : Star Trek
Meilleure direction photo : Avatar
Meilleur scénario original : The Hurt Locker
Meilleur court métrage d'animation : Logorama

dimanche 7 février 2010

Avatar n'est plus premier en amérique du nord

Avatar a enfin cédé sa première position du box-office nord-américain au cours du week-end. Il a été battu par Dear John, un drame romantique qui s'est propulsé au sommet du classement dès sa sortie.

La superproduction en 3D de James Cameron, qui a décroché la semaine passé neuf nominations pour les Oscars, a également empoché 23,6 millions dollars depuis vendredi, selon des chiffres provisoires publiés dimanche par la société Exhibitor Relations.

Avatar dépasse désormais largement les 600 millions de dollars de recettes sur le continent après huit semaines sur les écrans. Le film, qui a coûté plus de 500 millions de dollars, a amassé depuis sa sortie la somme record de plus de 2 milliards de dollars dans le monde entier, battant le précédent record qui était détenu par Titanic (600,8 millions de dollars).

jeudi 14 janvier 2010

Le Box Office du 8 au 10, 2010

1.Avatar/$50,306,217 /$430,846,514
2.Sherlock Holmes/$16,585,327/$165,153,093
3.Alvin and the chipmunks: The squeakquel/$16,566,489/$178,451,165
4.Daybreakers/$15,146,692/$15,146,692
5.It's complicated/$11,007,875/$76,370,540
6.Leap year/$9,202,815/$9,202,815
7.The Blind Slide/$7,531,467/$218,978,376
8.Up in the air/$7,159,294/$54,800,688
9.Youth in revolt/$6,888,334/ $6,888,334
10.The Princess and the frog/$4,651,156/$92,546,727

*revenu de la fin de semaine/total

mardi 12 janvier 2010

Le Vatican n'approuve pas le culte de la nature dans Avatar

Malgré l'énorme succès qu'a Avatar partout dans le monde, cela ne plaît pas au Vatican. Le Saint-siège trouve que le dernier film de James Cameron, qui sortira vendredi prochain en Italie, est simpliste et encourage le culte païen de la nature.

«La planète Pandora flirte intelligemment avec toutes ces pseudo-doctrines qui tourne l'écologie en religion du millénaire. La nature n'est plus une création à défendre mais une divinité à adorer», dit Radio Vatican. «Nous doutons de (ce film) soit l'héritier de ces chefs-d'oeuvre de la science-fiction qui, pour d'autres raisons que les effets spéciaux, ont marqué l'histoire du cinéma».

«Tant de technologie stupéfiante, enchanteresse, mais si peu d'émotions véritables», conclu L'Osservatore Romano, qui avait écrit trois articles sur le film dans son édition de dimanche.

Avatar, qui est sorti le 19 décembre dernier, a généré des revenus de plus de 1,34 milliards de dollars.

samedi 9 janvier 2010

Tobey Maguire ne s'inquiète pas des délais de Spiderman 4

Tobey Maguire nes'en fait pas avec les problèmes reliés au quatrième volet de la série Spider-Man, dont il est la vedette numéro 1.

L'acteur de 34 ans affirme que les délais de production ne sont pas assez longues pour l'empêcher de dormir.

Le quatrième film de Spider-Man devait prendre l'affiche en salles le 6 mai 2011, mais la sortie semble désormais de plus en plus douteuse, puisque Thor, une autre adaptation cinématographique de Marvel, doit être lancé au même moment.

Un porte-parole des studios Marvel, Paul Pflug, n'a pas voulu commenter la rumeur voulant que la production ait été interrompue le temps de réviser le scénario.

Tobey Maguire, qui a joué Peter Parker dans la première trilogie, affirme qu'une sortie en 2011 est toujours prévue, mais n'a pas donné de date exacte.

jeudi 7 janvier 2010

France : plus de 200 millions d'entrées enregistrées en 2009

Les salles de cinéma en France ont enregistré 200,85 millions d'entrées en 2009, soit une progression de 5,7 pour cent par rapport à l'année précédente, selon les chiffres du Centre national du cinéma (CNC) fournis jeudi.

Dans un communiqué, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand s'est réjoui de ce niveau de fréquentation «historique», indiquant qu'il s'agissait d'«un record atteint une seule fois depuis 1968, il y a près de 30 ans, en 1982» (201,93 millions d'entrées, selon le CNC).

«Ce résultat est supérieur au niveau moyen des dix dernières années (183,98 millions par an en moyenne)», précise le CNC dans un communiqué. Rien qu'en décembre dernier, la progression est de 23 pour cent par rapport à 2008, avec 22,04 millions d'entrées. Au second semestre, la fréquentation a bondi de 18,7 pour cent par rapport à l'année précédente.

Dans le détail, les entrées réalisées par les films français diminuent de 13,5 pour cent, avec 74,46 millions d'entrées, soit une part de marché de 37 pour cent, selon le CNC. Mais ce chiffre reste supérieur à la moyenne des dix dernières années, soit 69,85 millions.

Les films américains, quant à eux, voient leur part de marché progresser à 49,8 pour cent, avec 100,02 millions d'entrées, contre 43,2 pour cent en 2008. Avec une hausse de leur fréquentation de 21,8 pour cent par rapport à 2008, ils atteignent leur meilleur niveau depuis 2000 (103,28 millions).

Parmi les films français, 18 ont réalisé plus d'un million d'entrées (contre 17 en 2008 et 11 en 2007), dont quatre films au-dessus de trois millions d'entrées.

Les estimations de fréquentation mensuelle réalisées par le CNC sont «fiables à 5 pour cent près», «leur précision augmente avec le cumul des mois». Mais «la précision est moins grande dans le calcul des parts de marché», précise le CNC.

lundi 4 janvier 2010

De père en flic, le grand succès québécois au box-office en 2009

Les films québécois ont fait belle figure en 2009, mieux qu'en 2008, grâce notamment au méga-succès estival De père en flic qui a raflé 10,5 millions $ au box-office. Mais d'autres longs métrages se sont aussi bien tirés d'affaires.

Simon Beaudry, de la maison montréalaise Cinéac, qui compile les recettes des salles de cinéma au Québec, a même signalé que la comédie portant sur des relations difficiles d'un flic et de son fils qui exerce le même métier que lui se retrouve parmi les plus grands succès québécois de la décennie.


«Ce film a été vraiment la locomotive, terminant premier et de très loin par rapport aux autres longs métrages québécois projetés en 2009», a indiqué M. Beaudry.


Sorti en plein été, le quatrième film réalisé par Emile Gaudreault, et co-scénarisé avec Ian Lauzon, a aussi été bien accueilli par la critique.


A l'Observatoire de la culture et des communications, le chargé de projet Benoit Allaire a noté que le film a véritablement bousculé les autres sur son passage.


«C'est une bonne comédie avec des acteurs connus (Michel Côté et Louis-José Houde, entre autres), a rappelé M. Allaire. C'est le genre de film qui va chercher des gens qui n'ont pas l'habitude de se déplacer pour aller au cinéma ou qui attire des gens qui n'y vont pas souvent. Il a fait aussi bien que Bon cop bad cop


dimanche 3 janvier 2010

Avatar bat le record du milliard de dollars de recettes

La méga-production en 3D de James Cameron, Avatar, a engrangé dans le monde entier plus d'un milliard de dollars en 17 jours sur les écrans, battant un record de recettes pour un film, a indiqué dimanche à l'AFP la société spécialisée Exhibitor Relations.

Le long métrage de science-fiction teinté de fable écologique a récolté plus de 350 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et quelque 670 millions dans le reste du monde, a indiqué Chad Hartigan, analyste de cette entreprise basée à Los Angeles (Californie).

«Jamais aucun film n'avait aussi rapidement atteint le cap du milliard de dollars», a-t-il dit, précisant que les prévisions laissent penser qu'il pourrait remporter jusqu'à quatre milliards de dollars.

Avatar, peut-être le film le plus cher de l'histoire avec un coût estimé entre 300 et 500 millions de dollars, est désormais le troisième long-métrage en termes de recettes, après Titanic, également de James Cameron, et le troisième épisode du Seigneur des anneaux, Le retour du roi, a souligné M. Hartigan.

Douze ans après la réussite planétaire de Titanic qui avait raflé 11 Oscars et rapporté 1,8 milliard de dollars, un record absolu de recettes au niveau mondial, le réalisateur canadien affole donc une nouvelle fois les cadrans du box-office avec ce projet qu'il avait en tête depuis 1995.


«On s'attendait à ce que (le film) enregistre de bons résultats, mais pas à ce point», a admis l'expert, estimant que désormais, «il semble ne plus y avoir de limite» à son succès.

Film aux images de synthèse d'une richesse inédite, Avatar met en scène Jake, un «ex-Marine» paraplégique, qui est envoyé sur Pandora, une planète peuplée d'êtres à la peau bleue, les Na'vis, auxquels les humains veulent dérober un précieux minerai. Contre l'avis de Grace, qui dirige la mission, Jake remplace au pied levé son frère jumeau mort, devenant un «avatar», mi-Na'vi mi-humain. Sur Pandora, il rencontre l'intrépide guerrière Neytiri et découvre, fasciné, la vie des Na'vis, en totale osmose avec leur environnement.